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Défilé Signature 2016 des étudiants en design de mode du Collège LaSalle

Dimanche soir, les étudiants en design de mode du Collège LaSalle présentaient au Parc olympique de Montréal son défilé Signature 2016 devant près de 4 000 personnes.

Un événement d’envergure durant lequel près de 100 étudiants ont dévoilé 15 tableaux, dont un tableau Parachute créé en collaboration avec Nicola Pelly, pour un total de 300 vêtements. Une occasion pour les étudiants de révéler leur talent, et d’espérer se faire repérer par le marché de la mode et de l’habillement, en espérant suivre les traces des réussites qui les ont précédé: Denis Gagnon, Marie Saint-Pierre, Mariouche Gagné, Pedram Karimi ou Travis Taddeo.

Un défilé Signature 2016 en hommage aux métiers d’art

Pour cette édition 2016, le Collège LaSalle s’était donné pour mission de rendre hommage aux métiers d’art de la mode, misant sur le fait que les deux secteurs vont désormais de pair.

François Bousquet, directeur de l’École internationale de mode, arts et design du Collège LaSalle, est formel sur ce point:

« L’art n’est plus l’adversaire de l’industrie de la mode, les deux secteurs sont devenus indissociables. Ainsi tout est mis en œuvre pour innover, enrichir les techniques, marier tradition et création » 

Dans les 15 tableaux présentés au public, les étudiants se sont ainsi dépassés en jouant avec les matières, travaillant des tissus précieux et délicats comme la soie et l’organza, tout en intégrant des pièces futuristes bâties de plastique, de néoprène ou autres textures métalliques.

Le défilé Signature 2016 allait à une cadence si soutenue (300 vêtements présentés en une heure!), qu’il était difficile de se rendre compte de la minutie du travail et des détails finis des pièces. Mais une chose est sûre: l’inventivité et la créativité étaient bien au rendez-vous.

Si l’Asie semblait être l’inspiration première, des tissus bigarrés indiens aux imaginaires mangas japonais, l’esprit se voulait résolument contemporain, avec quelques touches années 1980 et 1990: des pièces tout en volume, jouant sur l’androgynéité, véhiculant l’image d’une femme forte qui s’assume, tantôt minimaliste et sobre (avec des dos qui se dénudent), tantôt sportive, tantôt ultra féminine et vaporeuse.

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L’art du costume : vers une spécialisation montréalaise?

Costumes, Humanity et Sorcière, trois tableaux du défilé Signature 2016, vouaient un véritable hommage à l’art du costume. Une idée brillante lorsque l’on sait la place que tiennent le théâtre, le cirque et les créations culturelles à Montréal. Et plus largement encore, son rayonnement dans le monde.

Lorsque l’on pense à la quantité d’étudiants qui sortiront encore cette année du Collège LaSalle, on ne peut que se demander combien d’entre eux jouiront d’une carrière sur le devant de la scène, voire à l’international. Comme dans tout secteur aussi compétitif que celui de la mode, les places sont chères, et rares.

Valoriser le travail de costumier pour les arts de la scène et du spectacle est une excellente idée. D’autant plus lorsqu’on pense à la place centrale des costumes dans les créations du Cirque du Soleil, à ceux d’artistes comme les regrettés David Bowie et Prince, ou ceux des personnages scéniques créés par des Lady Gaga, Madonna ou autres Beyoncé. Montréal est réputée dans le monde pour sa créativité, dans le secteur des spectacles, mais aussi dans le monde du cinéma. Combien de films se tournent chaque année à Montréal? Les ateliers de confection de costumes ont toute leur place à Montréal. Et valoriser de tels débouchés est primordial.

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